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L’usine distribuée

Source : Low-Tech Journal – Juillet 2024 – Lotekonomics

L’industrie doit se transformer en profondeur pour servir les besoins essentiels des territoires dans une logique d’économie circulaire et de respect des limites planétaires.

Un nouveau modèle commence à faire parler de lui : l’usine distribuée.

Une usine n’a plus besoin d’avoir le monopole de fabrication d’un produit.

Afin de réduire le transport des matières et des produits finis, il est aujourd’hui possible de localiser la fabrication d’équipements sobres et performants au plus proche des usagers via un maillage national d’usines fabricantes.

Dans notre modèle creative commons, chaque usine devient alors partie prenante de l’écosystème.

Elles sont en effet capables et autorisées à effectuer des améliorations, ou proposer leurs propres produits,  en partageant la documentation technique et en échangeant les bonnes pratiques avec le reste du réseau.

Une usine ou un atelier partenaire s’engage alors à adhérer à la charte du réseau et à respecter scrupuleusement les spécifications techniques et exigences qualité définies pour chaque produit. La défaillance d’un partenaire pouvant pénaliser l’ensemble du réseau, une vigilance accrue sera portée au respect des caractéristiques clés de sécurité et de performance des produits.

Cela permet de réconcilier deux choses apparemment contradictoires :

  • d’une part le partage des données de conception à un échelon national ou international ;
  • et d’autre part une fabrication locale. 

C’est à travers ce modèle que seront fabriqués les produits proposés sur notre site.

Notre rôle sera de mettre en relation les usagers des low-techs professionnelles avec les partenaires de l’usine distribuée capables de les produire à proximité.

Faire fabriquer un produit proposé par La Belle Tech

Les plans des produits du catalogue La Belle Tech sont disponibles en open-source. 

Il est cependant (le plus souvent) impossible de les construire chez soi car leur fabrication peut nécessiter un équipement industriel (découpe laser, commande numérique, outils de cintrage, etc.)

Grâce aux principes de l’usine distribuée que nous souhaitons mettre en place, nos clients pourront les faire produire localement chez un de nos sous-traitants partenaires possédant l’outillage industriel approprié.

L’Usine distribuée est un modèle basé sur des plans open source… mais adaptés aux sous-traitants industriels.

Aujourd’hui les sous-traitants industriels ne travaillent qu’avec de moyennes et grosses entreprises. Il est difficile pour eux de traiter avec des particuliers ou de petites structures. 

A partir de 2025, le rôle de la Belle Tech sera donc de simplifier cette mise en relation en : 

  • proposant les plans open source téléchargeables sur notre site ; 
  • créant une plateforme de mise en relation et de facturation entre des sous-traitants industriels et des acheteurs ; 
  • proposant à nos adhérents l’accès à une plateforme de partages d’expériences et de techniques autour de la fabrication et de la prise en main des produits. 

Les adaptations spécifiques des produits demandées par les acheteurs seront quant à elles traitées directement avec les sous-traitants locaux.

Inscrivez-vous sur liste d’attente pour recevoir les informations dès l’ouverture des adhésions au réseau La Belle Tech.

Si, comme CPM Industrie, rejoindre le réseau vous intéresse, alors contactez nous.

Un modèle vertueux pour le tissu industriel local : faire connaître votre savoir-faire sur un territoire

Cette approche cherche à intégrer de façon harmonieuse l’industrie traditionnelle dans un nouveau modèle de production plus ouvert, plus visible et plus accessible pour les habitants du territoire.

Servir la communauté valorise socialement les acteurs locaux de la chaîne de valeur, en particulier artisans et ouvriers industriels spécialisés. C’est par la valorisation sociale des savoir-faire au service des besoins essentiels du territoire que nous réussirons la véritable transition sociale et environnementale des métiers. Sans quoi, nous craignons l’apparition d’une fracture idéologique entre les ambassadeurs du low-tech (souvent ingénieurs) et la classe ouvrière. Nous militons pour une industrie plus démocratique.

« […] pire que le totalitarisme politique : une totalisation sociale, rendue inévitable par l’accélération du progrès technique » Par la force des choses, Bernard Charbonneau, 1947

Vous partagez nos valeurs et vous souhaitez opérer un virage pour construire des objets de pointe, sobres et résilients ?

Rejoignez le réseau de l’usine distribué